mardi 24 juin 2014

Autour du "Prélude à l'après-midi d'un faune" de Claude Debussy
Conférence de Boris Sallou


La conférence donnée par Boris Sallou, directeur du conservatoire de Marly-le-Roi et musicologue, a enchanté la trentaine d'auditeurs attentifs venus partager ce moment aussi délicat qu'érudit.Il a su nous montrer la nouveauté des écrits de Mallarmé (1866), que la composition novatrice de Debussy (1892-1894) - prémices à la musique atonale ? - ou l'engagement radical de la chorégraphie de Vaslav Nijinski (1912). 
Vous trouverez ci-dessous une liste de vidéos rassemblée par Boris Sallou qui vous permettra d'apprécier (ou de découvrir) ces œuvres hors du commun qui ont à jamais ouvert de nouveaux champs de créations. La dernière vidéo est mise en formes graphiques de l'œuvre de Debussy et ce présent article se termine par la version intégrale des 110 vers de Mallarmé.

"Prélude à l'Après-midi d'un faune" de Claude Debussy


Version (1991) Pierre Boulez et l'orchestre de Cleveland 



Version (1966) Pierre Boulez et The New Philharmonia Orchestra



Version Charles Dutoit et l'Orchestre symphonique de Montréal


Version (1989) Leonard Bernstein et l'Orchestra Dell'accademia Nazionale di Santa Cecilia


Version Sergiu Celibidache


Version Georges Prêtre

L'Après-midi d'un faune (Nijinski)

version Ballet de l'Opéra de Paris avec Nicolas Le Riche

D'autres pièces musicales de Debussy sur des sujets antiques

Chansons de Bilitis



Trois Chansons de Bilitis par Maggie Teyte et Alfred Cortot



Syrinx (1913) par Emmanuel Pahud



sur des textes de Mallarmé

Trois Poèmes de Stéphane Mallarmé




Improvisation sur Mallarmé I / de Pierre Boulez, avec Eva Maria Rogner, soprano, et l'Orchestre de la RAI, 1959





Improvisation sur Mallarmé II / de Pierre Boulez, avec Eva Maria Rogner, soprano, et l'Orchestre de la RAI, 1959




Mise en images de l'œuvre de Debussy par Smalin




"L'après-midi d'un faune" de Stéphane Mallarmé

Le Faune
Ces nymphes, je les veux perpétuer.
-Si clair,
Leur incarnat léger, qu'il voltige dans l'air
Assoupi de sommeils touffus.
-Aimai-je un rêve ?
Mon doute, amas de nuit ancienne, s'achève
En maint rameau subtil, qui, demeuré les vrais
Bois même, prouve, hélas! que bien seul je m'offrais
Pour triomphe la faute idéale de roses --
Réfléchissons...
-ou si les femmes dont tu gloses
Figurent un souhait de tes sens fabuleux !